Plats chauds

Boeuf Stroganoff

C’est un plat à base de viande de bœuf, accommodé de crème aigre, de paprika, d’oignons et de champignons.

Les origines du bœuf Stroganoff sont claires. Le cuisinier français du comte Pavel Stroganoff, un fin gourmet, adapta une recette classique de fricassée de bœuf au palais russe de son maître, en ajoutant de la crème fraîche, et en donnant au plat le nom du comte, selon la tradition qui mariait les riches aristocrates à la riche nourriture.

 

Les goloubtsy

Les goloubtsy sont des feuilles de chou farcies de multiples façons, le plus souvent avec du porc haché mélangé à du riz, de l’oigon et des épices diverses.

 

 

Pelmeny 

Plat d’origine russe, les pelmeni sont des petites boulettes de viande entourées de pâte… soit en quelque sorte des raviolis à la viande.

La farce est agrémentée de certaines épices pour relever le gout (ail, oignon ou poivre). Selon la région d’origine, la viande utilisée dans ces raviolis peut varier légèrement : bœuf, porc et agneau dans l’Oural, on en trouve à l’ours en Sibérie (on fait avec ce qu’on a sous la main !).

Les pelmeni sont facile à réalisés, et se conservent longtemps.

Côtelettes a la Kiev

Il faut avant tout savoir que pour les Russes et les Ukrainiens le terme côtelette n’a pas du tout la même signification que pour les europeens.

En effet il recoupe toutes sortes de bouletttes plus ou moins plates de viande ou de légume, souvent panées et frites à l’huile ou au beurre.

Le poulet à la Kiev, comme le bœuf Stroganoff, n’est pas russe du tout : c’est un plat français, arrivé en Russie au XVIIIe siècle, appelé « Suprême de poulet », — du blanc de poulet panné et farci de beurre -, inventé par le chef français Nicolas François Appert. Ce plat n’a jamais été un met répandu dans la Russie prérévolutionnaire (absent de l’ouvrage de Elena Molokhovets, qui fait autorité), et ce sont les Américains qui l’ont appelé « à la Kiev » dans les années 1950, certainement pour attirer l’attention des émigrés russes.

 

Côtelettes de poulet Pojarski  

Ce plat est lié au nom de Pouchkine. De passage à Torjok, il s’est régalé de ces boulettes dans une auberge locale et les a immortalisées dans l’une de ces poésies. L’aubergiste s’appelait Pojarski, et la recette a été inventée par sa femme Daria.

Les croquettes Pojarski sont toujours très appréciées en Russie. L’accompagnement traditionnel sont les champignons sautés et les pommes de terre frites.

La recette originale de Pojarski a disparu, comme sa taverne, mais la polémique se poursuit toujours entre les partisans de l’ajout de vin de Madère, de vodka, de gin et de vin blanc sec…

 

 

Les varenykis

Les varenykys  sont un plat traditionnel populaire et très ancré dans la cuisine russe er ukrainienne.

Ressemblant à des raviolis, ils sont cependant plus volumineux et très similaires aux Pierogi (leur équivalent Polonais). Leur farce est constitué généralement de pomme de terre, mais il existe de nombreuses déclinaisons : fromage, champignon, chou, voire plusieurs combinaisons entre eux, où même des fruits pour des varenyky sucrés.