Saint-Pétersbourg, comme les autres villes du monde a ses propres superstitions et ses rituels. Selon la tradition les habitants de la ville et les touristes effectuent certains «rituels» pour devenir plus heureux, plus riches etc.
Si vous avez du temps pour decouvrir les lieux insolites , decouvrir Saint-Petersbourg à travers les yeux de ses habitants, on est content de vous donner des idées pour la promenade tres intéressante.
Il existe la coutume de faire un voeu devant la facade principale de l’Amirauté, il faut jeter une pièce de monnaie en tournant le dos à la fontaine (le batiment de l’Amirauté doit être en face de vous et la fontaine derriere). Ensuite, passez sans regarder en arrière! |
On considère qu’une piécette jetée sur le socle de la petite statue apporte forcément du bonheur ainsi que la réalisation des vœux, si elle y reste.
«Tchijik-Pijik» est un petit personnage légendaire connu de tous les pétersbourgois immortalisé par cette chansonnette Tchijik-Pijik où étais-tu? A la Fontanka je buvais de la vodka, J’ai bu un petit verre, et un deuxième, J’en ai eu la tête qui tournait! Il faut savoir que «thijik » est le nom d’un petit oiseau de plumage jaune et vert appelé «serin» en français et «pyjik» dérive du verbe qui veut dire «se gonfler, se donner l’air fier». Voici la petite histoire qui explique l’origine de cette chansonnette. En 1835, à l’initiative de la famille impériale un établissement d’enseignement supérieur privilégié, le Collège de la Jurisprudence, a été fondé sur la Fontanka près de Mikhailovski Zamok. Ses étudiants ne se montraient que rarement dans les rues de la ville et par leur posture bien droite et la tenue parfaite témoignaient du rang supérieur de leur établissement. Les futurs juristes portaient l’uniforme de couleurs jaune et verte, leurs chapkas et les cols de leur manteau ressemblaient au plumage des serins. C’est pour cela qu’ils ont été baptisés « serins »par les gens de la rue. A côté du Collège de la Jurisprudence se trouvait un cabaret très connu dans les environs. Habillés en civil après la tombé de la nuit, les étudiants des classes supérieures du collège fréquentaient, eux aussi, le fameux lieu de débauche, la pratique qui a donné naissance à la chansonnette populaire «Tchijik-Pijik». En 1994, plus d’un siècle et demi d’existence de cette légende, une sculpture en honneur de Tchijik-Pijik, a été inauguré sur la Fontanka près du Château Michel. |
Chat Elysey et chatte Vasilisa (rue Malaya Sadovaya)
Deux scultures en bronze de chats se trouvent à 2 côtés de la rue. Le chat Elisey on peut observer sur la corniche du batiment qui abrite l’épicerie Eliseev et son amie Vasilisa est juste en face. Selon la legende, il s’agit de chats de la ville Yaroslavl qui ont sauvé la ville Saint-Pétersbourg des rats pendant la Grande guerre contre les nazis de 1941-1945. Pour la réalisation de votre voeu il faut jeter une piece de monnaie en haut et gagner la platforme ou se dressent les chats. |
Monument au photographe, rue Malaya Sadovaya
Le monument au photographe Karl Boulla (prémier photographe de la ville) se trouve près de la maison où celui-ci habitait au début du XXe siècle. Il faut prendre son bras droite et demander quelqu’un de vous prendre en photo. Cette photo doit vous apporter du bonheur. |
Griffons du Pont de la Banque
Ce pont suspendu traverse le canal Griboïedov en face de l’ancien bâtiment de la banque d’Etat qui accueille actuellement l’Université de l’Economie et des Finances de Saint Pétersbourg. Ce n’est pas, peut être, par coïncidence que le pont Bankovsky ou pont de la Banque, est décoré de statues de griffons, gardiens des trésors dans la mythologie grecque. C’est grâce à ces sculptures que ce petit pont pédestre est devenu célèbre. Il a été construit en 1825-1826 comme tous les autres ponts sur le canal Griboïedov. Les griffons aux ailes dorées portent des lampadaires sur leurs têtes et les câbles soutenant le pont sont accrochés à leurs « dents ».
Pour la realisation de vos voeux mettez votre main dans la bouche d’un griffon (n’import lequel) et frottez ses ailes d’or pour attirer la richesse que vous désirez. |
Hippopotame Tonia (cour de la faculté de lettres de l’Université)
L’idée de l’installation de cette sculpture dans la cour de l’université appartient au doyen de la faculté de lettres Sergei Bogdanov. Inauguration a eu lieu le 14 Octobre de 2005 Hippo en bronze a reçu le surnom «Tonya» (prenom feminin) Dans plusieures cultures et traditions mondiales Hippopotame est un symbole de la puissance, la prospérité, la force et l’unité. Il existe une legende que au XVIIIe siècle deux amoureux se sont jeté dans la Neva quand les parents ont essayé de les séparer. Ils etaient sauvés par une hyppo Tonia. La jeune fille a saisi son oreille droite, et le jeune homme la gauche et Tonya les a pris en toute sécurité à terre, où ils se sont mariés … Désormais existe cette coutume — les jeunes filles qui veulent se marier doivent gratter son oreille droite et les jeunes hommes – la gauche. |
Monument au lièvre (pont de Saint-Jean. Forteresse Pierre-et-Paul)
Le monument au lièvre, près de la forteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg. Selon la légende, lors d’une inondation, un petit lièvre se serait sauvé en se cachant dans la botte du tsar Pierre Ier. En hommage à cet animal l’île sur laquelle se dresse la forteresse porte le nom d’Ile aux Lièvres. Pour la réalisation de votre voeu il faut jeter une piece de monnaie et gagner les pattes de lièvre. |
Chapelle Sainte-Xénia de Saint-Pétersbourg
La chapelle Sainte-Xénia se trouve au cimetière orthodoxe de Smolensk sur l’ile Vassilevsky de Saint-Pétersbourg Xénia Petrova était mariée à un brillant colonel de la Garde impériale de Saint Petersbourg. Elle menait une vie aisée et mondaine au sein de l’aristocratie impériale. Le décès de son époux changea totalement sa vie. Elle décida de simuler la folie pour s’offrir, avec résignation, à l’image du Christ en sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements. Sans gîte, pieds nus, revêtue été comme hiver de haillons bariolés, elle n’acceptait l’aumône que pour la redistribuer aux pauvres. Peu à peu les habitants reconnurent sa sainteté et cherchèrent ses conseils. Grande fut alors son influence et sa renommée de sainteté. Elle s’endormit dans le Seigneur à l’âge de 71 ans et sa sépulture fut l’objet d’un véritable culte. Elle fut canonisée en 1987 par le patriarcat de Moscou. On écrit ses voeux sur papier et on le met au dessous de la boîte de cierges, ensuite on contourne l chapelle 3 fois. |
Monument au chien Gavrioucha, 11 rue Pravda

Le monument a été érigé en 1991. Le chien Gavrioucha « sait lire », il faut ecrire son voeu et laisser le message dans la boite aux lettres , installée tout près. Dans le quartier il y a beaucoup d’écoles superieures et ses étudiants y viennent pour demander Gavrioucha a bien passer les examens. |
Le monument a été érigé en 1998, il était installe dans la rue, où, en 1873, à Saint —Pétersbourg était allumé le premier réverbère dans le monde entier crée par l’ inventeur Alexandre Lodygin. Apporte de l’argent et de bien être familial. On croit que la richesse viendra à la maison, si vous vous frottez ses pieds en bronze. |
Monument à Pierre le Grand devant le chatêau Michel

Ce monument représente Pierre le Grand, premier empereur de Russie, juché sur un cheval. Il est l’œuvre du sculpteur italien Carlo Bartolomeo Rastrelli. La statue équestre fut inaugurée en 1800 devant le château Saint-Michel. Le socle du monument est decoré de bas-reliefs. Sur l’un d’eux est représenté un pêcheur qui monte dans la barque. Il faut faire un voeu et gratter son talon. |
Sphinx et griffons, quai de l’Université
Les statues de sphinx sur le quai de l’université, face à l’Académie des beaux-arts sont tous deux originaires de Thèbes, ancienne capitale de l’Egypte ancienne. A l’image du pharaon Aménophis III, ils étaient les gardiens de son temple, près de 3 500 ans auparavant. Achetés par la France, ils étaient destinés à orner les quai de Seine à Paris. La « Révolution de juillet » 1830, permit à la Russie de les racheter. Ils quittèrent alors Alexandrie pour Saint-Pétersbourg. Arrivée dans la capitale impériale en 1832, les sphinx restèrent deux années dans la cour de l’Académie des beaux-arts avant de trouver leur place définitive. Quelques marches plus bas vous trouverez deux griffons qui gardent les marches qui descendent vers la Neva. Fixez son œil sur les yeux du sphinx le plus proche et en meme temps flattez d’une main la tête de griffon . De l’autre main il faut toucher la dent droite de griffon (dans une autre version — en caressant ses ailes), ainsi votre vie sera heureuse. |
Masques de lions, place de la Bourse
Le jour du mariage, les jeunes maries y viennent pour se tenir ensemble a l’anneau. C’est un bon signe pour commencer leur vie familiale |
Cadenas sur les ponts
Cette tradition est venue a Pétersbourg d’Europe il n’y a pas longtemps. Les jeunes mariés le jour de leur mariage mettent les cadenas sur la grille de l’un des ponts, ils mettent leur nom sur le cadenas avec la date de leur mariage et la clé doit etre jetée dans l’eau. Le cadenas symbolise alors leur amour. Un autre signe pour les jeunes mariés et leurs témoins lié avec des ponts de Saint-Pétersbourg: en faisant le tour de ville apres la cérémonie matrimoniale, en traversant les ponts les jeunes mariés s’embrassent , en passant sous les pont – a sont tour — les temoins. |
Pont aux Lions
Le pont aux Lions est un pont suspendu construit en 1826. Il est célèbre pour ses quatre lions de fonte, de chaque côté des culées. Si vous voulez connaître le sexe du bébé, il faut s’installer sur le pont quand vous y êtes seule et attendre. Si vous voyez une femme qui traverse le pont, c’est une fille, un homme – un garcon. |