L’église orthodoxe célèbre Noël la nuit du 6 au 7 janvier(selon le calendrier julien).
A l’epoque sovietique les communists ont fait tout possible pour détourner le peuple de la religion.
Voila quelques rites anciens de Noël:
Il fallait s’abstenir de manger avant l’apparition de la première étoile du soir (référence à l’étoile qui avait guidé les rois-mages). La messe était célébrée le soir. Les enfants et les adultes formaient des groupes qui chantaient la gloire de Jésus Christ ; ils portaient une étoile accrochée à une perche et frappaient aux portes.
Ne pas recevoir les chanteurs était considéré comme un péché. Les gens leurs offraient de l’argent, du pain d’épices, des pirogui. Les chansons appelées «koliada» viennent de la religion païenne — à l’époque, elles symbolisaient le culte des forces de la nature. Pendant longtemps l’église orthodoxe ne voulut pas reconnaître ces chansons. Petit à petit, sous l’influence de l’église les motifs chrétiens devinrent prédominants dans les koliada en remplaçant les symboles païens. Dans le sud de la Russie, on allumait les feux de Noël. Et tout comme en Occident, on décorait les arbres de Noël (on utilise le plus souvent des pins à la place de sapins : ils perdent moins d’ aiguilles) et on offrait des cadeaux. Le Père Noël russe s’appelle Died Moroz (Pere Gel )et il a une fille, Sniegourotchka (Fille de neige)
Ccomme ça, il y a deux animateurs aux goûters des enfants.
Parlons un peu de la table de Noël. D’abord, on la saupoudrait de foin (référence à la crèche où Jésus est né), ensuite on la couvrait d’une nappe propre et blanche. Il fallait servir douze plats — exigence que la réalité économique avait modifiée. On servait de la koutia (c’est obligatoire ; les autres plats sont au choix), des bliny, des plats à base de poissons, des pieds de boeuf en gelée, le porcelet farci, du saucisson maison, du boeuf braisé, les pirogui, des pains d’épices, des biscuits au miel et au pavot, des ouzvars, les boissons diverses…
Aujourd’hui le Noël russse c’est une fête nationale.